Année 2015
La roseraie de la Mercerie va revivre. Par Bernadette CHASSAIN (Sud-Ouest du 13-06-2015)
Au-dessus du château, dans un parc admirable, la roseraie va renaître. Photo B. Chassain
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L'association du château de la Mercerie s'active toujours pour rendre ce lieu mythique très attractif. Elle est en train en ce moment de réaménager la roseraie, là même où les frères Rhétoré l'avaient implantée. Les lundi 8 et mardi 9 juin, quarante jeunes en service civique s'y sont attelés, ne ménageant pas leur peine pour aménager les accès et préparer le terrain.
300 rosiers
« À l'automne, un fleuriste nous fera don de 300 rosiers. Je suis ces jeunes en journées citoyennes, les conseillant.
Des membres de notre association se sont chargés de l'intendance car ils ont dormi une nuit dans la salle des azulejos », a expliqué Georges Mesnard, le président.
Bernadette CHASSAIN, correspondante Sud-Ouest.
Le conte de La Mercerie. Par Sylviane CARIN (Charente Libre du 10-04-2015)
Jaulin donnera un tour de contes le 19 avril en soutien aux "Liaisons atypiques". Le festival de La Mercerie à Magnac-Lavalette. Une autre forme de solidarité.
La Mercerie décuple les énergies. Depuis quatre ans, depuis que le château de Magnac-Lavalette a été repris en main par la municipalité de Didier Jobit et une association de sauvegarde, la chaîne de solidarité n’en finit pas de s’allonger.
Dimanche 19 avril, c’est Yannick Jaulin qui donnera un tour de contes en soutien aux "Liaisons atypiques". Ce festival a été lancé le 2 août dernier par "Les Attachés
Le collectif a pris le bouillon avec la pluie, et pour rééditer l’événement, il lui fallait éponger un déficit de "2.000 à 3.000 euros". "L’un de nous connaissait Yannick Jaulin. Il a accepté de venir gratuitement pour nous soutenir. L’idée lui plaisait. Ça peut l’inspirer pour cet été", raconte Thomas Tréguer, le coprésident, programmateur de métier.
Ce Parisien, comme les membres du collectif venus de toute la France, a succombé aux charmes du site. "On cherchait un lieu d’inspiration quand on a créé notre association. On est tombé sur le château et Didier Jobit. On a vu là une belle aventure qui ressemblait à la nôtre", explique-t-il ce jeudi après-midi, à peine débarqué de Paris avec Coralie Monnereau, l’administratrice.
250 bénévoles à pied d’oeuvre
Ils retrouvent avec plaisir La Mercerie, le maire et l’un des 250 bénévoles à pied d’oeuvre toute l’année: Georges Mesnard l’ébéniste.
"Depuis trois ans, je passe mon temps libre trois jours par semaine ici. Je fais aussi le guide", confie ce dernier qui s’est pris au jeu, comme tant d’autres.
Chacun apporte sa pierre à l’édifice, bien mal en point il y a quatre ans lorsque la mairie a signé un bail emphytéotique de 75 ans avec "Paris Périph", le propriétaire. Depuis lors, le château a retrouvé sa toiture; un parc; une fermette et une plate-forme de stockage du bois.
Coût de la dépense: 560.000€ subventionnés à 80%. Le reste a été financé par les dons; les visites (6.000 entrées payantes l’an dernier); les animations et les ventes de produits locaux (charentaises, vin...). Sans oublier l’huile de coude des petites mains et des spécialistes (restaurateurs; charpentiers; maçons; zingueurs...).
Une fourmilière qui se retrouve régulièrement sur le chantier.
Priorité désormais au manoir, à ses planchers à consolider et à ses deux tours à reconstituer. L’une est au sol, l’autre pas.
"Le jour où on va remonter celle-là, on remontera l’autre. Ce sera un événement", indique Georges Mesnard. Un événement parmi d’autres. La deuxième édition des Liaisons atypiques est prévue le 1er août. "On proposera un bal populaire toute la journée avec des petites formes artistiques et des visites décalées du château. On songe aussi à une mise en lumière", précise Coralie Monnereau. Une mise en appétit.
De droite à gauche: Coralie Monnereau, Didier Jobit, Thomas Tréguer et Georges Mesnard. Toutes générations et toutes passions réunies pour la sauvegarde et l’animation de La Mercerie.
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